29 avril : Sainte Catherine de Sienne
La mystique toscane, amoureuse du Christ et soucieuse de l’unité de l’Église, a beaucoup cheminé sur les routes du Nord de l’Italie et du Sud de la France pour accomplir sa mission de médiatrice. Son dernier voyage la conduisit à Rome, où elle mourut le 29 avril 1380. Dans la Ville éternelle, plusieurs lieux portent encore son empreinte.
Sur les pas de sainte Catherine de Sienne à Rome
Chaque 29 avril, les Italiens fêtent celle qui est, tout comme saint François d’Assise, la sainte patronne de leur pays : Catherine de Sienne, membre de ce qui est devenu le Tiers Ordre dominicain, dans la branche féminine dite des Mantellate.
La fête est d’autant plus importante à Rome que c’est là qu’est enterrée la sainte, contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom. Tandis que le dôme de Sienne abrite la relique de la tête de sainte Catherine, les restes de son corps sont conservés dans la Basilique Santa Maria sopra Minerva.
À l’occasion de la mémoire liturgique de la sainte patronne de l’Italie et co-patronne de l’Europe, François évoque dans un télégramme la figure de la sainte Siennoise qui, par son ...
Une vie de prière et de service de l’Église
Née à Sienne, en 1347, au sein d’une famille très nombreuse – 23 ou 24 enfants -, elle mourut dans la Ville éternelle en 1380, après avoir intensément prié et œuvré pour l’unité de l’Église, brisée par le grand schisme d’Occident. Raymond de Capoue, futur maître général de l’Ordre, devient son confesseur et également son « fils spirituel ». C’est lui qui écrit une première biographie complète de la sainte, canonisée en 1461.
« La doctrine de Catherine, qui apprit à lire au prix de nombreuses difficultés et à écrire à l’âge adulte, est contenue dans le Dialogue de la Divine Providence, ou Livre de la Divine Doctrine, chef d’œuvre de la littérature spirituelle, dans ses Lettres, et dans le recueil de Prières. Son enseignement contient une telle richesse qu’en 1970, [saint] Paul VI la déclara Docteur de l’Église, titre qui s’ajoutait à celui de co-patronne de la ville de Rome, par volonté du bienheureux Pie IX, et de patronne d’Italie, selon la décision du vénérable Pie XII », décrivait Benoît XVI dans une catéchèse dédiée à sainte Catherine de Sienne. Le 1er octobre 1999, Jean-Paul II la déclare co-patronne de l’Europe.
Son immense héritage spirituel s’accompagne de lieux bien concrets, que peut aujourd’hui encore admirer tout visiteur de la Ville éternelle : Santa Maria sopra Minerva, le Palazzo Santa Chiara, la basilique Saint-Pierre où Catherine allait souvent prier, et, à proximité du château Saint-Ange, une statue expressive de cette sainte si audacieuse et passionnée. Nous vous emmenons à la découverte de quelques-uns de ces sites, en compagnie du père Daniel Ols, dominicain français de la Province romaine.
Source : https://www.vaticannews.va