Dominique de Guzman, qui es-tu ?
Fêté le 8 août
Dominique est né à Caleruega, en Castille, en Espagne, après 1170. D’abord éduqué par un oncle qui était prêtre, il a ensuite été envoyé à Palencia pour étudier les arts et la théologie. Là, Dominique a vendu ses livres pour répondre aux besoins des victimes d’une famine locale. Il rejoint ensuite le chapitre des canons réguliers d’Osma, sous le tour d’État de Diego de Acebes. Engagé dans une forme exigeante de vie, il quitte le cloître en 1203 ou 1204 pour accompagner Diego, déjà évêque, en Europe du Nord dans une mission diplomatique. Traversant la région de Toulouse, il découvre l’hérésie albigeoise, qui ravage alors le sud de la France. Un désir missionnaire grandit à Dominique et il veut faire connaître le Christ aux païens.
En 1206, après un deuxième voyage en Europe du Nord, Diego et Dominique, lors de leur retour en Espagne, se rencontrent à Montpellier avec les légats papales chargés de convertir les hérétiques. Ils leur conseillèrent de se rendre à pied, sans or ni argent, en tant qu’« hommes évangéliques ». Diego, en réexaminant ses bagages à Osma, partit avec Dominique pour prêcher dans la pauvreté apostolique. Avant novembre, Diego propose au pape d’établir une mission de longue durée en Languedoc, dans le sud de la France. À la fin de 1206, il a établi un « praedicatio » centré à Prouilhe, dont Dominique était le chef efficace. C’est là, au pied de la colline de Fanjeaux, que certaines femmes se sont converties du catharisme à la tête d’une vie religieuse. Quelques compagnons rejoignirent Dominique et voyagèrent avec lui à travers la région déchirée par la guerre.
En 1215, le groupe déménage à Toulouse dans une maison fournie par Pierre Seilhan. À l’époque de Dominique, le petit groupe de prédicateurs adopta la règle de saint Augustin. Le 22 décembre 1216, le pape confirme la communauté toulousaine et, le 21 janvier 1217, il utilise le nom de « prédicateurs » pour désigner la vocation des frères.
L’appel missionnaire de Dominique était universel. En 1217, il disperse le petit groupe de ses frères. Certains partent pour l’Espagne, d’autres pour Paris, d’autres soutiennent encore les religieuses de Prouilhe. Dominique lui-même s’est rendu en Italie pour faire rapport au pape sur son action. Il envoie des frères à Bologne. Comme Paris, cette ville était un centre universitaire important. L’ordonnance a adopté des lois et s’est organisé en provinces au cours des premiers Chapitres généraux célébrés en 1220 et 1221. Dominique, épuisé, meurt à Bologne le 6 août 1221, à son retour d’une mission de prédication en Lombardie. Le pape Grégoire IX le canonise en 1234.